Revue Star Wars – Vecteur (Légende)

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Revue Star Wars - Vecteur (Légende)


Les événements apparaissant dans diverses séries sont le pain quotidien d’éditeurs comme Marvel Comics ou DC Comics, mais dans l’univers Star Wars, c’est un spectacle rare à voir. C’est pourquoi Star Wars – Vector, le film récemment publié par Planet Comics, se concentre sur la série de quatre numéros publiée par Dark Horse Comics à la fin de la première décennie du siècle.

Planète drôle, Star Wars

Au fil du temps dans l’univers Star Wars

Les lecteurs de bandes dessinées de super-héros en ont assez des événements qui les obligent à suivre exactement l’intrigue, à lire des bandes dessinées qui s’écartent des séries habituelles qu’ils suivent et, s’ils sont compatisistes, ne veulent pas d’autres séries. Cette tactique est considérée comme quelque peu insidieuse et son seul but est d’amener un lecteur à acheter davantage (peut-être un lecteur fidèle de nombreuses séries) mais elle n’a pas cet élément négatif dans ce cas.

Quelle est la raison? Pour commencer, Dark Horse Comics ne pouvait pas systématiquement abuser de ce quart de livre. Et enfin, le nombre de séries publiées chaque mois dans cet univers n’atteint pas cinq douzaines, comme dans le cas de l’univers Marvel ou de l’univers DC, mais plutôt une poignée, et cette situation conforte le fait que cela se manifeste dans Meilleure lumière voire glorifiée, comme cela s’est produit par exemple dans l’univers Valiant il y a dix ans…

Cependant, il faut dire que dans ce cas, nous n’avons pas une excuse aussi bonne que XO Manowar, Bloodshot, Ninjak et Eternal Warrior pour vivre des aventures ensemble, mais le thème est très convaincant. Et comme les séries rassemblées dans ce volume ne se déroulent pas exactement simultanément, toute manière de créer une histoire fédératrice doit nécessairement inclure des éléments qui ne lui sont pas typiques. Univers…

Planète drôle, Star WarsPlanète drôle, Star Wars

De l’ancienne république…

Nous nous situons quatre mille ans avant la bataille de Yavin pendant l’Ancienne République. Tout commence avec la vision du Maître Jedi Q’Anilia. Vous y verrez des personnages qui ont été appréciés des lecteurs à différents moments de l’histoire de la galaxie. Mais le protagoniste de cette histoire est le Jedi Celte Morne, que l’on rencontre au milieu d’une bataille dans la ville cachée de Taris, où elle s’associe au Padawan Zayn Carrick et à son ami, un voleur nommé Griff.

Alors que Carrick lutte pour s’échapper et laver son nom, il est accusé à tort d’avoir tué son camarade Padawan, un crime commis par ses maîtres. À partir de là, Muur commence sa recherche d’un artefact Sith connu sous le nom de Talisman, qui semble être un collier doré (de l’univers Alien) créé par Karness Muur, un seigneur Sith des temps anciens. L’Empire Sith et les anciens Jedi.

La relation entre Celeste et Zayn commence à être difficile et s’améliore un peu au fur et à mesure qu’ils vivent des aventures, mais leurs chemins divergent lorsque son corps se fige dans le temps dans une chambre d’isolement et la laisse morte. . Celeste ne s’attendait pas à être réveillée des milliers d’années plus tard par un Seigneur Sith connu sous le nom de Dark Vador…

Après avoir affronté ce puissant ennemi, son chemin croise celui des héros de la Rébellion, Luke Skywalker, Leia Organa et Han Solo. Dans ce voyage, le personnage de Céleste évolue à partir de l’influence négative de la sorcière sur elle, bien mesurée dans le récit…

Planète drôle, Star WarsPlanète drôle, Star Wars

…jusqu’après l’invasion des Yuuzhan Vong

Le prochain arrêt temporaire de Celeste aura lieu à l’ère de Cade Skywalker, un descendant direct de Dark Vador qui lutte constamment contre ses démons intérieurs. L’obscurité qu’il contient sera cruciale pour compléter cette histoire, en l’intégrant directement à l’intrigue et en lui donnant l’impression d’un plan bien exécuté qui contraste avec la préfiguration des prémisses de l’histoire.

Les scénaristes chargés de mener à bien cet événement font un travail louable, chacun plus ou moins chargé d’en assurer la promotion dans sa propre série, de manière plus ou moins indépendante, facilitant ainsi sa présentation aux lecteurs extérieurs. Mais le plus important est la grande construction du personnage de Celeste et sa capacité à le cacher de manière si naturelle dans cette histoire improbable.

Concernant la photo, il existe des différences significatives dans le volume global. Du bon côté, nous avons Scott Hepburn, qui brille comme toujours, offrant au lecteur des moments merveilleux, et du côté obscur, qui est trop caricatural pour ce type d’histoire.

En bref, ce volume sert de rouage central dans l’histoire épique autrefois connue sous le nom d’Univers élargi, et d’unité de base en fonction du point de vue du lecteur et de son niveau d’achèvement. Une lecture incontournable pour tout fidèle adepte de la série concernée.

Publiée par Planeta Comic, cette bande dessinée est présentée en couverture rigide sans jaquette. Il contient 296 pages au format 16,8 x 25,7 cm et présente l’édition américaine des numéros 25 à 28 de Star Wars – Knights of the Old Republic, ainsi que Star Wars #11 et #12. Dark Age, les numéros 15 et 16 de Star Wars – Rebellion et les numéros 28 à 31 de Star Wars – Legacy. Il est proposé au prix public conseillé de 40 € et a été mis en vente en mars 2024.