Reseña de Ayashimon #1 de Yuuji Kaku

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Norma Editorial publie Ayashimon, un ouvrage qui mêle yakuza, monstres et protagoniste dans un pur style One Punch-Man.

Le Shōnen est l’un des genres de manga japonais les plus consommés, c’est pourquoi des centaines d’histoires sortent toujours dans le but de devenir l’un des grands comme One Piece, Night Watch ou Jujutsu Kaisen. Norma est l’un des éditeurs qui nous ont proposé le shonen et a publié il y a quelques mois Ayashimon, le dernier ouvrage de Yuuji Kaku dans le genre brillant. Nous examinons ce premier volume et voyons comment se déroule ce nouvel ajout au catalogue éditorial de Norma.

Mafia effrayante

Le protagoniste de l’œuvre s’appelle Maruo, un jeune garçon doté d’une super force qui peut soulever une voiture au-dessus de sa tête sans difficulté. Il a acquis cette force en s’entraînant sans relâche avec l’idée de devenir un héros de manga comme Dragon Ball ou Jojo. Maruo est incapable de trouver un emploi en raison des dégâts causés par sa force.

Un jour, il sauve une jeune femme nommée Urara de la poursuite des Yakuza. La jeune fille n’est pas une personne ordinaire, elle s’appelle Ayashimon, les créatures monstres qui gouvernent la pègre Yakuza au Japon. Voyant l’incroyable force de Maruo, elle promet un combat qui le rendra heureux et cessera de se sentir vide, mais le fera se sentir inférieur. À partir de là, ils commencent à construire leur petit empire du crime avec la force de Maruo. Au cours de ce volume, nous voyons des révélations sur la mafia japonaise et aussi qu’Urara est plus que ce que l’on voit, tout comme Maruo.

Même s’il ne fait aucun doute que Yuuji Kooka s’est inspiré d’œuvres célèbres comme One Punch Man ou Chainsaw Man. Maruo a une force incroyable, mais pas autant une bête que Saitama, et bien que sa relation avec Urara rappelle celle de Denji et Makina, tout est beaucoup plus simple et ressemble plus à une blague légère et normale. Maruo s’ennuie du manque de défis dans la vie et fera tout ce qu’il faut pour trouver un combat pour le rendre heureux, qu’Urara utilise pour les mettre à son service. Rappelez-vous que les poètes veulent régner sur le monde souterrain, nous ne sommes donc pas dans une histoire où ce sont les gentils.

Ce premier volume fait office d’introduction au monde d’Ayashimon, un monde très familier. Quant à l’histoire, il n’y a pas grand chose à souligner dans ce volume qui n’ait été vu dans d’autres mangas shonen. S’il y a une chose à mentionner, c’est que la prémisse a du potentiel, le sens de l’humour du voyou et le ton de la fin promettent de faire passer l’histoire à un niveau supérieur. Soulignons également ses nombreuses références à d’autres mangas populaires.

Le point culminant de cette œuvre est la peinture de Yugi Kaku, une peinture de haute qualité dans la conception des personnages et dans les décors. La partie visuelle est la plus agréable pendant l’action, où vous voyez une grande dynamique et vous pouvez voir tous les mouvements dans des vignettes.

Si vous pensiez qu’il s’agissait d’un autre manga trop long, vous vous trompez. Bien que ce potentiel de travail ait été confirmé au début, Kaku n’a pas pu maintenir le rythme de travail et a finalement perdu tout intérêt. Cela a conduit Shonen Jump à décider que le manga devrait se terminer par un troisième volume. Norma Editorial a publié les deux prochains volumes en espagnol, donc si vous recherchez un court shonen, vous pouvez le trouver dans Ayashimon.

Norma Éditorial Ayashimon Numéro 1

Norma Ayashimo nous amène dans le format habituel. Tankobon, couverture souple avec jaquette, 11,5 x 17,5 cm. Ce premier volume compte 192 pages en noir et blanc, bien qu’il y en ait quelques-unes en couleur. En plus de la série originale, une série d’histoires supplémentaires figure également dans ce volume. Cette quantité est vendue au prix de 9,00 €.

Ayashimon a beaucoup d’emprunts à d’autres mangas et pourrait être accusé de commettre certains clichés du genre populaire, bien qu’il ait suffisamment de détails pour le distinguer. Bien que ce volume serve d’introduction au monde, certains aspects de l’histoire séduiront de nombreuses personnes. La peinture est remarquable dans cette œuvre, surtout pendant la période de lutte. Même si le manga ne se termine qu’en trois tomes, le mélange entre monstres et yakuza pourrait être assez intéressant.

Ayashimon #1

Ayashimon, Éditorial Norma, Yuuji Kaku

Auteurs : Yuuji Kaku

Éditeur: Norma Éditorial

Format : Couverture souple avec jaquette

Dimensions : 11,5 x 17,5 cm

Pages : 192

ISBN : 978-84-679-6619-0

Prix ​​: 9,00 €

Résumé : L’histoire des monstres yakuzas commence !

Maruo, un garçon rebelle doté d’une force extraordinaire, entre dans le monde d’un groupe mafieux dirigé par Ayashimon avec Urara. Leur destination est le quartier Kabukicho à Shinjuku, où tout se décide par un combat.