Revue de Marvel Gallery Numéro 2 : Warlock par Jim Starlin

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Warlock Jim Starlin


Warlock a toujours été l’un de ces personnages de Marvel Comics qui ont gagné sans être un best-seller ni rester systématiquement dans les rangs légendaires. Dans ce cas, nous parlons du corps spatial, qui a atteint le plus haut niveau de renommée grâce à l’incarnation de l’acteur Will Poulter dans le troisième volet cinématographique de la trilogie Les Gardiens de la Galaxie. C’est pourquoi une édition fantastique des histoires créées par Panini Comics par Jim Starlin est sortie dans Marvel Gallery Edition 2 : Warlock par Jim Starlin.

Démoniste Jim Starlin

Warlock, un dieu aux pieds d’argile

Pour voir l’origine de ce personnage, il faut remonter à la fin des années soixante, lorsqu’il apparaît pour la première fois dans la série régulière “Les Quatre Fantastiques”, lorsqu’on voit sa présence dans la série composée du couple légendaire. Stan Lee et Jack Kirby. Mais le voici qui nous est présenté sous ce nom, une décision prise par Roy Thomas et Gil Kane quelques années plus tard lorsqu’ils le baptisèrent Adam Warlock dans le premier numéro de Marvel Premiere lors de la saga Counter-Earth.

Il a été créé artificiellement sur la Terre de l’Enclave pour tenter de créer l’être parfait, la prochaine étape de l’évolution humaine. Après s’être rebellé contre ses créateurs et la nature, il devient un autre héros qui devient un formidable adversaire face aux menaces cosmiques. Il est le porteur le plus courant de la Soul Stone, membre des Gardiens de la Galaxie et le chef de l’Infinity Guard.

Ce qui rend ce personnage unique, ce sont peut-être les conflits internes (au propre comme au figuré), ce contraste entre le Dieu d’Or tout-puissant et la fragilité que peuvent percevoir ceux qui le connaissent vraiment. Et quand M. Starlin a pris la direction de tout cela…

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Le philosophe Starlin est devenu écrivain

Il ne fait aucun doute que si Starlin descend dans sa génération pour une chose, ce n’est pas à cause du contenu de ce volume, mais parce qu’il est le créateur de Thanos, qui peut être nommé le plus grand méchant de la maison des idées de nos jours. Ou pour avoir tué le deuxième Robin dans Batman : A Death in the Family. Mais cela ne veut pas dire que nous ne regardons pas l’une de ses meilleures œuvres.

En affrontant Adam, Starlin a la tâche difficile de transformer un personnage bien ancré et sans vernis en quelque chose de puissamment impressionnant et différent. Et il réussit vraiment à montrer le trope familier, les arguments spatiaux issus du contexte philosophique et la manière dont il décrit et développe ses particularités.

Nous verrons comment il traite Magus, la version sombre de lui-même venue du futur, agissant de la même manière que ce que nous avons vu avec Void et Thanos dans le récent Sentry, ce qui n’est pas surprenant compte tenu de son nom. Auteur. Mais on voit ici pour la première fois des personnages comme Pip le Troll ou Gamora et assiste à la première rencontre des Infinity Stones. Et nous aurons des intrigues plus courantes comme dans les bandes dessinées de super-héros qui relient nos héros à Spiderman, Captain Marvel (avant cela, Starlin était aussi en cire) et aux Avengers.

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Défi visuel

Il est difficile de comprendre, à la lumière d’aujourd’hui, à quel point l’art de Starlin était important à cette époque. Et à la mi-2023, c’est toujours aussi étonnant. Mais si nous prenons du recul pendant des décennies et examinons ces bandes dessinées dans leur contexte éditorial, il n’est pas déraisonnable de dire que nous avons affaire à un auteur aussi incroyablement stimulant pour le médium que pourrait l’être Jim Stranko.

Il s’agit de la composition de la page, du look, du récit visuel et de la puissance puissante des images. La somme de tous ces aspects, et rien à voir avec eux, est quelque chose d’indescriptible, arrangé avec tant de soin dans cette édition à grand format (et cette couleur !) qui brille de sa splendeur. Et parcourir cette taille en magasin est sans aucun doute la meilleure incitation à la trouver.

Publié en couverture rigide par Panini Comics, il contient 360 pages couleurs mesurant 23,5 x 33 cm. Et l’édition américaine comprend les numéros 178 à 181 de Strange Tales, les numéros 9 à 15 de Warlock, The Avengers Seventh Annual et Marvel’s Two-in-One Second Annual et tous les numéros. Couvertures incluses et une pièce spacieuse avec de nombreux extras amusants à la fin. Il est proposé au prix public conseillé de 55 € et sera mis en vente en septembre 2023.

Jim Starlin DémonisteJim Starlin Démoniste

Marvel’s Gallery 2 : Démoniste de Jim Starlin

Dans l’année Dans Marvel des années 1970, personne ne maîtrisait l’ampleur des aventures spatiales épiques comme Jim Starlin. Dans cette performance stellaire, Starlin amène Adam Warlock au niveau supérieur, imprégnant le personnage d’un foutu démon intérieur au bord de la folie.

Contraint de faire face aux siens et à la menace nihiliste Thanos, les combats de Warlock consistaient non seulement en batailles épiques, mais aussi en batailles existentielles pour son âme. Ce volume comprend la première rencontre des Infinity Stones, les débuts de Gamora et Pip le Troll, et le combat total avec les Avengers, Captain Marvel et Spider-Man pour sauver l’univers. Toute la grandeur de la saga Starlin se déchaîne dans les pages du numéro incontournable de Marvel Gallery !

Auteur : Jim Starlin