Revue de Tokyo au jour le jour par Taiyo Matsumoto

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Le dernier manga de l’auteur populaire Taiyo Matsumoto arrive via ECC Ediciones, Tokyo Día a Día. Dans l’année En 2020, l’auteur a remporté deux Eisner Awards pour « Les Chats du Louvre ». Sa renommée internationale s’est fait connaître grâce à ses œuvres « Tekkon Kinkreet » ou « Ping Pong » adaptées au cinéma et à l’animation. Dans son numéro d’hiver 2022, le magazine japonais « Freestyle » a choisi « Tokyo Dia a Di » comme premier manga de l’année. C’est une œuvre pleine d’humanité et d’angoisse, qui se déroule au sein même de l’industrie du manga.

À propos de Taiyo Matsumoto, auteur de Tokyo Day Day

Considéré comme l’un des artistes les plus influents et les plus importants du manga moderne, il s’est intéressé au manga après que sa mère lui ait conseillé de lire des œuvres telles que « Cauchemars » de Katsuhiro Otomo. Il a commencé sa carrière en tant que finaliste du Four Seasons Award avec une nouvelle intitulée « Straight » du Kodansha Afternoon Magazine. Il a connu son premier grand succès au début des années 90 avec « Tekkonkinkreet » et a remporté un Eisner Award.

Sa sainteté est venue lorsque « GoGo Monster » a reçu un prix spécial de la Japan Cartoonists Association. Depuis, il a commencé à publier dans le magazine mensuel « Ikki », remportant de nombreux prix pour ses histoires. Dans l’année En 2006, avec Issei Efuku, il débute sa carrière internationale avec la série « Takemitsuzamurai », qui reçoit des critiques très positives de la part des médias spécialisés et d’autres auteurs.

Dans l’année En 2016, après avoir publié « Les Chats du Louvre » et remporté à nouveau le prix Eisner, il décide de collaborer à nouveau avec Issei Ifuku sur la série « Mukashi no Hanashi », autre énorme succès critique. Son envie de raconter des histoires régulières dans un scénario bien rythmé fait de lui une des références dans le monde du manga moderne.

Résumé et premières impressions après avoir lu le Tokyo Day dans son intégralité

Shiosawa, un éditeur de mangas influent qui ne vit qu’avec (et ne parle) qu’avec le canari, a pris sa retraite après 30 ans au même travail. Il ne sait pas quelle sera sa prochaine étape dans la vie car il a consacré la plupart de son temps à son travail. Le manga nous montre comment évolue son quotidien, en relation avec les anciens collègues et auteurs qu’il dirigeait, désormais libéré de la pression du travail. Celui qui aime son art ne coupera pas les ponts ni ne s’interrompra car le désir est plus grand que la retraite.

Dans “Tokyo Day by Day”, l’auteur explore l’esprit du personnage qui peut être très similaire à ses expériences réelles. Ce n’est pas une œuvre farfelue, au contraire, elle veut ouvrir une réflexion sur la simplicité des choses du quotidien, sur l’interruption du travail. Après des années passées à se consacrer à la même chose, son déménagement le mène sur des routes ouvertes qu’il n’a jamais parcourues auparavant. Dans des situations comme la conversation avec le balayeur, Shiosawa puise dans les expériences d’autres personnages pour comprendre ce qu’il veut faire de sa vie maintenant.

Dans son histoire, il constate que maintenir un lien avec le monde du travail dont il s’est retiré est son point d’ancrage dans la vie. Il retrouve et préserve progressivement sa relation avec ses compagnons et préserve son lien avec celui qu’il aime grâce aux conseils qu’il prodigue. La culture japonaise du respect et de l’éducation est constamment mise en avant dans le manga, qui est très fidèle à la réalité. Ce respect pour son héritage est ce qui amène le personnage principal à affronter la nouvelle réalité.

En bref, il s’agit du travail de la vie, de la façon dont le changement perturbe et change notre façon d’affronter le monde.