Michael Zuli, le maître de l’humour qui suit les rêves et les cauchemars, est décédé

0
12
Arte en Cómics, Hob Gadling, legado artístico, Michael Zulli, The Sandman


Michael Zuli, le dessinateur à l’origine de la saga Sandman et d’autres œuvres, est décédé à l’âge de 71 ans.

Dans une retraite créative tranquille marquée par les ombres et les lignes colorées de Morpheus, nous faisons nos adieux à Michael Zuli. Principalement reconnu pour son travail inédit sur The Sandman aux côtés de Neil Gaiman, le légendaire dessinateur de bandes dessinées a laissé un vide dans le monde de l’art narratif en s’éteignant à l’âge de 71 ans.

La première étincelle dans l’art de Zuli

Dans le monde de la comédie, les origines de Zuli sont inhabituelles. Il a commencé sa carrière artistique plus tard que d’habitude, perfectionnant ses compétences au cours de ce qu’il a décrit en plaisantant comme une période de récupération après les turbulentes années soixante-dix. Sa première incursion majeure a eu lieu avec la série indépendante Puma Blues, une collaboration avec Stephen Murphy et initialement publiée par Dave Sim. Ce projet marquait non seulement le début de sa carrière dans la comédie, mais aussi le début d’une série de collaborations importantes.

C’est dans les pages de The Sandman, où Zuli a consolidé sa renommée, que Hob Gadling a été présenté dans le numéro 13 de la série. Ce personnage, co-créé avec Gaiman, est l’un des favoris des fans, l’immortel qui converse avec Morpheus depuis des siècles. Zuli revient dans cet univers à plusieurs reprises, notamment avec son travail sur “The Wake”, le scénario final de la série, qui lui a valu plusieurs nominations aux Eisner Awards.

L'art dans la bande dessinée, Hob Gadling, Patrimoine artistique, Michael Zuli, The Sandman

Hob Gadling fait écho dans la culture populaire

Créé par Zuli et Gaiman, l’ami immortel de Morpheus, Hob Gadling, témoigne de la puissance du récit étendu dans les bandes dessinées. Défiant la mort à chaque rencontre, ce personnage apporte non seulement de la profondeur à The Sandman, mais reflète également un thème universel : le désir humain de transcender le temps. L’évolution offre un miroir à notre propre existence, marquée par des changements et des continuités, d’une personne qui ne prend pas la mort pour acquise à une personne plus réfléchie et douce.

L’influence de Hob Gadling peut également être observée dans la création d’autres personnages immortels dans divers médias, des séries télévisées aux romans graphiques. Chacun de ces personnages capture l’héritage de Zuli, montrant comment les grandes idées trouvent un écho à travers les générations et continuent d’inspirer les créateurs et les fans.

L'art dans la bande dessinée, Hob Gadling, Patrimoine artistique, Michael Zuli, The Sandman

Controverses et ouvrages inédits

Zuli devait également décrire une version controversée de Swamp Thing, jamais publiée, dans laquelle le personnage principal était témoin de la crucifixion de Jésus-Christ. De plus, il a travaillé sur une adaptation de Sweeney Todd, qui n’a malheureusement pas vu le jour en raison de la fermeture du magazine Taboo.

Dans une interview, Zuli a partagé sa vision unique de l’art. Il rejetait l’idée de souffrir pour l’art ; Pour lui, la souffrance venait du fait d’être artiste et non de l’art. Il considérait son travail comme une source de joie et son interaction constante avec la muse, malgré la douleur de son absence, lui procurait une joie irremplaçable à son retour.

Cours et patrimoine

Son conseil aux artistes en herbe était clair : l’art doit être aimé par-dessus tout, et le moment présent est crucial dans la création artistique. Ces mots résonnent comme un écho de sa passion et de son amour pour l’art.

Michael Zuli était plus qu’un caricaturiste ; C’était un conteur visuel qui maîtrisait la complexité des émotions et des rêves humains. Un héritage perdure dans chaque ligne marquée par le rappel que l’art dans sa forme la plus pure est à la fois le reflet de l’amour et de la vie.